29/11/2011

AUBE, la saga de l'Europe, 243

Et il y avait ce mot du patrouilleur sur un “ signe annoncé ”, sa réaction quand il avait vu la pièce majeure du butin. Il était normal qu’au vu de sa beauté, il ait tenu à avertir ses mandants au cas où ils voudraient troquer ce joyau contre un troupeau de beaux coursiers. Mais il avait à ce point pressé son messager... Et pourquoi cet honneur inouï conféré au forgeron, rien que pour s’en être emparé ? S’il lui avait parlé un peu de son raid, il aurait été plus disert. Il avait sa fierté. Il attendrait l’ouverture du grand troc pour l’interroger, à moins que l’homme de Kerdarya ne se décide à parler avant. Sans son usage de partir au combat à peine terminés les tournois, il en aurait su plus long par les prêtres allant de village en village... Pas de regrets ! Son clan vivait de butin, non d’anecdotes et de nouvelles.
Le voisin de Pewortor, qui avait fui – oui, c’est le mot – mal à l’aise devant sa joie étrange pensait lui aussi, en priant, à ces malheurs des temps anciens où luttaient dieux et démons. Si, soudain, le hideux prodige de la nuit surgissant en plein jour, comme il lui était arrivé de le craindre certains jours d’orage, survenait à nouveau ? Les hymnes disent que toute chose se répète. Le chef forgeron ou sa lignée, commandant à la nuit, reviendrait à la tête de cent mille démons. “ Quand l’ordre du monde sera brisé... ” ... Ce parvenu et son fils brisaient cet ordre, comme l’irruption de la ténèbre en plein midi. L’ancien chaos et la lutte des démons acharnés contre les dieux lui avaient donné naissance. Si le démon qui possédait son corps s’élevait contre les neres, quel monde naîtrait ?
Le prêtre avait fini son oraison. Il donna congé à tous et resta seul dans la nuit. Pourquoi chez tous ceux qui l’avaient entouré pour la prière cette palpable tension ? Il se réjouit de la ferveur angoissée avec laquelle ils avaient imploré le ciel. Toutes les générations avant eux avaient prié ainsi. Le malheur que leurs invocations révoquaient n’était jamais survenu. Il fallait penser à celle qui viendrait, à celle qui la suivrait, à toutes les autres... et avoir envers elles la même sollicitude que les premières leur avaient montrée. C’était ces actes de dévotion qui lui faisaient barrage. Ils constituaient un obstacle et un repoussoir à cette abomination qui en entraînerait bien d’autres.
Il tomba à genoux. Il ferma les yeux. Il eut, sous ses paupières, la vision de ce moment maudit. Il vit arriver le jour où Akmon supplantait, ne serait-ce qu’un instant, Dyeus ; le jour où, comme disent les prophéties, l’astre couleur de nuit, au plus fort de la brillance du soleil, le dévorait et le recrachait. Sa lignée ne le verrait pas, et il viendrait pourtant bientôt. Bientôt... Que veut dire bientôt au regard des dieux, pour qui un jour est plus court que le vol d’une flèche ou plus long que la vie d’un vieillard chargé d’ans, à leur gré ? Qu’importe, la simple perspective entrevue suffisait à geler son cœur.
Sa lignée serait-elle plus malheureuse de disparaître, où d’assister à la fin d’Aryana évoquée par la prophétie ? Il demanderait à ses ouailles de prier Dyeus, encore, toujours. Tant qu’un des siens l’implorait, un même jour continuait. Oui, il fallait prier. Cela retarderait à jamais le bientôt.

28/11/2011

AUBE, la saga de l'Europe, 242

Même les plus ivres, qui avaient hoqueté entre chaque mot lors de leurs récits, la psalmodièrent sans la moindre erreur ni hésitation. L’eussent-ils été dix fois plus qu’ils n’en eussent pas manqué un mot. Elle avait prouvé son efficacité. Nul n’aurait songé à en changer une parole, non plus qu’à oublier de se la réciter avant de tomber dans le sommeil. Ceux d’Aryana avaient, depuis que le monde était monde, prié avec une piété et une ferveur suffisante. Le jour avait toujours, aussi loin qu’allait la mémoire, répondu à la supplique de ses adorateurs. Il n’avait jamais manqué de déchirer l’obscurité pour réapparaître aux yeux de ses suppliants.
Les prêtres, qui dirigeaient cette prière nocturne, appréciaient leur piété. L’alternance du jour et de la nuit serait assurée. Mais avant que l’on ne connaisse cette invocation et que le peuple ne se soit répandu sur la terre, ce n’avait pas toujours été le cas. Dans les âges très anciens, il était arrivé que Dyeus voilât longtemps sa face, tandis que le froid, frère juré des plus noires ténèbres, venait glacer corps et âmes. Ces temps, grâce à la multitude des fils et servants du dieu jour, étaient révolus, et le resteraient tant qu’ils suivraient la voie droite. Mais malheur à eux s’ils laissaient croître et prospérer en leur sein blasphème et impiété. Des voyageurs, venus de plus loin qu’on ne peut concevoir, leur avaient conté qu’ils avaient ouï dire qu’Akmon, le firmament, était venu défier Dyeus en plein jour et l’avait tenu en échec un moment. Ils avaient rameuté toutes leurs ouailles pour qu’ils le redisent et, à l’entendre, tous avaient frémi. Le cataclysme avait beau avoir frappé des terres où Dyeus n’était point adoré, il préfigurait ce qui pourrait arriver, même en Aryana, si la loi divine était insultée. Alors, Aryana n’existerait plus, ceux du nord se défieraient de ceux du midi, les tribus se combattraient ou se refuseraient leur alliance, chaque clan, persuadé de sa piété et de la forfaiture des autres, s’en éloignerait... Pour combien de générations, pour quelles guerres fratricides ? Il n’y fallait pas penser et prier, très fort, et respecter l’ordre divin.
Cette nuit, la prière s’élevait, bien haut, vers la voûte où chaque lueur était une brèche minuscule forée par le dieu jour. Chacun savait que la force de ses mots, s’ajoutant à l’effort divin, la fendillerait, la rongerait, la dissoudrait. C’était cette aide infime des hommes qui, combinée à la vigueur du dieu clair, brisait ou érodait la pierre noire, semblable à une dalle de tombeau, qui enfermait sa puissance. Il les avait désignés pour l’appuyer dans cette tâche toujours renouvelée. C’était leur honneur et leur fardeau. Qu’ils en soient indignes et laissent la nuit envahir le domaine de leur père Dyeus, ils ne mériteraient plus d’être un seul peuple à son service. Ils devraient alors régner sur toute la terre, chacun de leur côté, pour redevenir ses fils... Ce serait leur nouvelle mission, qui leur permettrait de pouvoir un jour, après la faute, se dire à nouveau enfants du jour.
Kleworegs y pensait, serrant son glaive. Il trouvait dans cette malédiction un espoir. C’était comme la punition du guerrier qui retrouve par son courage le statut qu’il a perdu, et dont la gloire, trempée au feu de l’épreuve, resplendit après la honte. Et si – non, ce n’était pas un blasphème – les héros chantés dans les hymnes ancestraux avaient été eux aussi les fils d’un antique châtiment. Le sort qui attendait Aryana impie ressemblait fort à celui qui continuait à frapper les terres foraines, celui du monde aux temps immémoriaux où le vice et la vilenie le régissaient, où le chaos semait le trouble et mêlait tout en un magma informe. Tel serait Aryana si elle péchait... Et comme ces dieux et ces héros avaient remis l’ordre sur terre et chassé les forces mauvaises, des guerriers se lèveraient pour laver sa honte et devenir, aux yeux de leurs descendants, aussi grands que ceux jusqu’où ils avaient voulu se hausser. Le monde serait, comme dans les temps de la création, semblable au sortir d’une jarre renversée, jusqu’à ce que dieux et héros naissent de son sol et établissent un monde meilleur, dont elle était le fleuron.
Ces temps de confusion avaient été une pépinière d’êtres au-dessus des hommes par le courage et la force. Il s’en savait pourvu à l’envi. Il ne souhaitait pour rien au monde la fin d’Aryana, mais plus que tout, maintenant qu’il avait un fils, devenir un de ces héros que tout roi revendique pour ancêtre. Au contraire de ceux-ci, qui avaient reconstruit sur des décombres, il bâtirait sa gloire en grandissant la gloire de sa nation. Il serait le premier à faire l’objet d’une vraie épopée de son vivant. Quel honneur pour sa lignée quand les siens diraient à ceux qui écouteraient les diseurs sacrés : “ Nous connaissons cet homme ! Il est notre roi ! ”

27/11/2011

AUBE, la saga de l'Europe, 241

Après la cérémonie, une grande fête eut lieu. Autour des tombes où on avait enterré les cuirasses des héros, un banquet avait commencé. En festoyant sur cette terre sacrée où reposaient plusieurs générations de guerriers, on y associait le clan tout entier, morts et vivants. Et autant pour impressionner ses voisins que pour permettre à ses ancêtres de se réjouir de sa bravoure et de constater que leur fils était digne de leur sang, le moindre de l’expédition y allait, à pleine voix, de son récit. À la différence de l’après-midi, ils pouvaient les clamer. Ils ne s’en privaient guère. À chaque instant, l'un d'eux, pris d’une soudaine et irrépressible impulsion, levait la corne ou le cruchon d’hydromel ou de cervoise, liqueur ambrée et mousseuse des paysans.
À force de rasades et de lampées, ces liqueurs leur tournaient la tête. À partir d’un nombre variable, mais toujours élevé, de gorgées, ils ne contenaient plus leur envie de faire étalage de leurs exploits et d’en conter tous les détails. C’était à qui aurait accompli les prouesses les plus hautes, massacré le plus d’ennemis. L'un prétendait en avoir tué dix, il s’en trouvait tout de suite un autre, à côté ou autour d’un feu proche, pour surenchérir. À force de les entendre se renvoyer la balle en récits épiques, on aurait pu croire, à la fin de la soirée et du festin, qu’ils avaient à eux seuls débarrassé la Terre de tous ses Muets, devenus, par la magie du verbe, plus nombreux que les étoiles. Si les captifs, en cette occasion, avaient été admis à les servir et avaient pu les comprendre, ils ne se seraient pas reconnus, fils d’un ensemble disparate de clans ou de petites bandes au faible effectif, vivant d’élevage bon an, de rapines plus ou moins fructueuses mal an, dans cette multitude de loups furieux gorge déployée pour tout engloutir. Ils s’en seraient peut-être réjouis. Un peuple n’est pas vaincu quand ses ennemis en gardent un tel souvenir.
De corne en cruche, d’exploits mémorables en prouesses inimitables, la nuit était tombée, profonde. L’heure était venue de se séparer et de prendre congé jusqu’au matin. En dépit des rixes où ils s’étaient affrontés, des défis qu’ils s’étaient lancés, de l’ivresse qui serrait leur tête dans son étau, ils s’unirent dans l’invocation à Dyeus Pater, ciel diurne père, afin qu’il renaisse et revienne chasser les ténèbres qui obscurcissaient la terre :
– Dyeou, pater nosom...
Ciel du jour, notre père au nom béni
Reviens-nous demain comme tu étais là hier
Féconde les récoltes
Donne-nous la nourriture du jour à venir
Que ton nom soit sanctifié ! Ô toi qui favorises tes fidèles et leurs sacrifices.

10/06/2010

AUBE, la saga de l'Europe 228

Marc Galan 120.JPGIls ne voulaient – n’osaient ? – lui répondre. Il n’insista pas. Pewortor l’accompagnerait pendant au moins une demi-lune. Il serait malvenu de lui montrer hostilité ou mépris. Il tenta un sourire, loua la beauté et la valeur de ses armes. Le sujet n’était pas indigne d’un guerrier, et propre à rasséréner son interlocuteur.
– J’ai vu tes glaives. Peu de forgerons travaillent aussi bien, tu sais... Même à Kerdarya, il est rare d’en trouver d’aussi beaux.
Pewortor rendait mal pour mal, bien pour bien. Il fit assaut d’aménité et de courtoisie.
– J’ai fait des armes d’élite pour des guerriers d’élite. Je suis guerrier. Je sais ce dont nous avons besoin. Regarde comme j’ai eu raison. En de bonnes mains, elles ont fait des miracles. Ne t’en étonne pas. Un guerrier sait d’instinct quelle arme convient à chacun de ses compagnons.
C’était bien beau d’être poli. Plus encore d’affirmer ses droits et sa valeur. L’envoyé saurait son opinion sur les rapports entre ceux du métal et ceux qui utilisaient leur art et savoir. Il avait pu faire cette mise au point sans l'irriter. Il pousserait son avantage. Il le regarda bien en face.
– Nous avons été nombreux à tuer, homme par homme, plus de dix ennemis, de vrais guerriers, de solides gaillards. C’est notre chef Kleworegs qui en a tué le plus, moi et Yugatek ensuite, et juste après Walkwommartor... Je ne te cite que les meilleurs. C’est à dessein. Je nommerais, sinon, tous ceux partis un jour au combat. Tous savent se battre. J’ai été fier de concevoir pour chacun une belle lame.
Le sourire du messager s’étrécit. Pas du fait que le nouveau ner se soit cité de propos délibéré. Ce manque de modestie n’avait rien qui choquât. Mentionner ses exploits était une façon de se présenter, de s’identifier, d’informer. Non, l’incorrection – délibérée, commise dans un but précis et défini – qui lui faisait serrer les lèvres comme lorsqu’on les a trempées dans l’hydromel suri résidait dans la mise sur le même plan des deux artisans (“ Non, oublions que ce Pewortor l’a été ! ”)... de l'artisan et des guerriers. S’il pouvait tolérer que Pewortor s’installât entre son chef et un de ses guerriers, eu égard à son nouveau statut, il était de sa part du dernier mauvais goût d’avoir cité Faiseur de jougs avant Tueur de loups. On ne cite pas un homme portant un nom d’objet – sauf une arme – dans son patronyme avant celui portant un nom d’animal, preuve de l’ancienneté et de l’excellence de son clan. Encore heureux qu'il ne se fût cité avant son roi ! L’unique raison en était qu’il avait abattu moins d’ennemis. Il se serait sinon, sans honte, nommé d’abord.

17/05/2010

AUBE, la saga de l'Europe 227

Marc Galan 120.JPGLe messager avait mis à profit le temps consacré aux préparatifs de départ et au choix de l’escorte. Il s’était reposé et avait digéré son copieux repas. Frais et dispos, il se promenait. Il prêtait l’oreille aux conversations animées entre les futurs visiteurs du sanctuaire et ceux qui resteraient. Chemin faisant, il tomba sur les forgerons. Il perçut leurs derniers échanges. Il n’y aurait guère prêté attention si, après quelques phrases anodines, la dernière n’était venue grincer à ses tympans. Elle avait tout pour le choquer. Il s’apprêtait à caresser les côtes de l’insolent sacrilège du plat de son glaive. Il le sortait... Le colosse aux réflexions si stupides était Pewortor, l’homme qui s’était emparé du k’rawal… un homme de sa caste. Il suspendit son geste. Il regarda Egnibhertor, roulant des yeux furibonds... Se complaire à écouter ces horreurs ! Il s’adressa à l’armurier-ner comme s’il n’avait plus rien à voir avec son ancienne caste, voire comme s’il l’avait reniée.
– Ah, vos forgerons ne sont pas contents de leur sort ? Quelle engeance ! Je croyais qu’il n’y avait qu’autour de Kerdarya qu’ils se prenaient pour des guerriers. Cette folle idée a éclos aussi chez vous.
Ils ne répondirent pas, trop heureux – surtout Pewortor – de ses révélations sur l’état d’esprit de leurs frères. Au centre du regyom, dans son cœur battant, le même prurit de reconnaissance les travaillait. Bon à savoir, et encourageant. Certes, à l’en croire, ce n’était pas partout ainsi. Pouvait-on se fier à ses impressions ? Il ne devait guère frayer avec eux. Ils n’étaient pour lui que des fournisseurs, au statut des plus bas. Ils étaient plus discrets que lui et que ceux du centre, ou n’avaient pas eu l’occasion, ou l’audace, de se mettre en valeur. Mais au fond d’eux, ensevelie sous les épais sédiments de la crainte et de la routine amoncelés, gîtait la certitude de leur grandeur. Tous éprouvaient le même sentiment... (“ Sans nos bonnes armes, les guerriers seraient bien avancés, tiens ! ... Nous valons plus qu’eux. Nous sommes les prêtres du métal, avec nos prêtres supérieurs, bien plus forts que les bhlaghmenes, même s’ils n’ont droit qu’au titre de patriarches. ”) Il n’en avait jamais entendu d’autres s’exprimer ainsi, mais ils le pensaient tous. Un jour, il leur ouvrirait la bouche.

(“ Je suis prêtre, oui, et le plus puissant de tous... Qu’auraient-ils fait sans moi et les miens, tous ces bhlaghmenes et ces beaux guerriers ? ”)
... Elle n’était pas si loin, et dans toutes les mémoires, l’année où les prêtres avaient invoqué la pluie en vain. Elle se refusait à venir féconder champs et prés, en dépit des sacrifices et des prières. Les récoltes avaient séché sur pied. La production des emblavures avait été misérable. La brûlure du soleil avait rendu stériles les flancs de Dheghom Mater. Seules les terres où les forgerons envoyaient leurs serviteurs avaient échappé à ce malheur. À son initiative, ils avaient ajouté à leurs araires lame de métal et bloc de pierre. Ils avaient pu creuser le sol plus profond, et y aller chercher des vestiges de fraîcheur, de vagues restes d’humidité. Elles avaient fait la différence entre l’absolue stérilité à l’entour et leurs récoltes médiocres, mais permettant, avec les restes de la précédente, d’assurer la subsistance de tous. Ils n'avaient pas dû courir plaines et bois pour se sustenter d’un gibier aussi maigre et mal nourri que ses chasseurs.
Cette année-là leur avait été propice, année d’enrichissement – ils n’avaient pas fait cadeau de leur grain – et, mieux, de prestige accru. Les maîtres du feu et du métal avaient été aussi les maîtres de la terre, de l’eau, des récoltes. Les prêtres en pleuraient de dépit, surpassés sur leur terrain. Ils avaient en sus acquis un savoir précieux. Une terre labourée plus profond résiste mieux aux aléas de la sécheresse. Si le soleil revenait brûler leurs champs, forts de ce secret, ils s’en serviraient pour mettre ses caprices en échec et tirer leur wiks de sa mauvaise passe. Entre-temps, il l’aurait confié à qui le reconnaîtrait pour patriarche... Si, un jour, tout le regyom était frappé par l’aridité, ce ne serait plus un ou quelques villages, mais Aryana tout entier, qui s’inclinerait devant eux, ses sauveurs. Ce pourrait ne pas être aussi facile. Rien ne sauverait certaines terres trop brûlées. Il suffirait à éviter la famine, voire la simple disette. On pouvait toujours imaginer que d’autres maîtres du métal (pourquoi pas lui, lui seul) trouveraient des moyens meilleurs encore d’améliorer ces araires qui rendaient aux sols leur fertilité.