26/03/2011
Poètes d'Europe - Xuanxo Barrdibia Garçelya (Espagne)
- Né à Algeciras/Aexirâ, province de Cádiz/Qai (Andalousie) le 4-09-68
- Poète andalou, écrivain, conférencier sur la langue andalouse, chroniqueur et journaliste de recherche historique, de révision linguistique et d'analyse politique. Organisateur d'évènements culturels.
- Parle couramment l'espagnol, l’andalou, l’asturien, l'anglais, l'italien et le portugais, et a des notions de français, catalan et arabe.
- A étudié le Marketing et la Publicité à Tunbridge Wells, Comté du Kent, Royaume-Uni (1989-91)
- 4 ans (2003-2007) Vice-président de NAROKA (Meza pa la normalizazión de l'andalú / Mesa para la normalización del andaluz)
- Actuellement, membre du Conseil de ZEA (Sociedad para el Estudio del 'Andalú ') depuis trois ans.
- Consul Général de Poetas del Mundo en Andalousie durant 4 ans, puis Secrétaire National de Poetas del Mundo en Espagne depuis un an. Dans le cadre de ce mouvement littéraire, a organisé et participé à plusieurs rencontres poétiques. - Créateur du premier concours poétique en andalou (concours bisannuel).- A édité et co-édité divers magazines et blogs poétiques : Oruke, Faya Faguana, Arxibe, Buardiya de Xerión, etc
- Nacido en Algeciras/Aexirâ, provincia de Cádiz/Qai en Andalucía el 4-09-68
- Poeta andaluz, escritor, conferenciante sobre lengua andaluza, columnista y articulista de investigación histórica, revisión lingüística y análisis político, y organizador de eventos culturales.
- habla castellano, andaluz, asturian, ingles, italiano y portugues, todo en un modo fluido, y francés, catalán y árabe en uno familiar.
- He estudiado el Márketing y la Publicidad en Tunbridge Wells, Condado de Kent, en el Reino Unido (1989-91)
- Durante 4 años (2003-2007) Vice-presidente de NAROKA (Meza pa la normalizazión de l'andalú / Mesa para la normalización del andaluz)
- Actualmente, es miembro del consejo de ZEA (Sociedad para el Estudio del 'Andalú') desde hace tres años.
- General Cónsul de 4 años de Poetas del Mundo en Andalucía, por ahora es el Secretario Nacional de Poetas del Mundo en España desde un año. En este movimiento literario ha organizado y participo en varias reuniones poéticas.
- Creador de la primera competición poética en andaluz, cada dos años.
- Ha corregido y co-corregido diferentes revistas poéticas y blogs poéticos : Oruke, Faya Faguana, Arxibe, La Buardiya de Xerión, etc.
3 poèmes traduits en français par Athanase Vantchev de Thracy
MISMA SANGRE DE OTROS TIEMPOS
Fosas comunes de cuerpos
abono para nuestra tierra
alimentan nuestros recuerdos
antes compós de izquierda
ahora flores del Estrecho
reposan en nuestras costas
antes en nuestros huertos
misma sangre de otros tiempos
mismo dolor y sufrimiento
que se desvaneze en el viento
luchan contra el olvido
luchan contra el destierro
sopla fuerte poniente
y advierte a los hambrientos
MÊME SANG, AUTRES TEMPS
Fosses communes, amas de corps,
Engrais pour notre terre
Nourrissent nos souvenirs,
Jadis, compost dans l’arrière-cour gauche,
Maintenant, fleurs du Détroit,
Elles s’épanouissent sur nos côtes
Comme avant dans nos vergers.
Même sang, autres temps,
Même douleur, même souffrance
Qui s’évanouissent dans le vent,
Qui luttent contre l'oubli,
Luttent contre l'exil,
Un vent fort souffle du Ponant,
Et alerte les affamés.
ARBONAIDA
[La bandera andaluza]
Hoy te escribo como te hablo
para que mañana te hablen como te escribo,
hoy te miro como te siento
para que mañana me sientas cuando duerma,
y te beso con mis poemas
para que me vistas de verde cuando muera,
hoy te quiero verde y blanca
como la libertad te espera
ARBONAIDA
(Le drapeau andalou)
Aujourd'hui, je t'écris comme je te parle
Pour que demain les gens te parlent comme je t'écris,
Aujourd'hui je te regarde comme je te sens
Pour que demain, en dormant, tu ressentes ma présence,
Je t'embrasse avec mes poèmes
Pour que tu puisses me voir vert quand je mourrai,
Aujourd'hui je t'aime verte et blanche,
Telle que la liberté espère te voir.
¿DONDE VAN?
¿Dónde van las palabras que se lleva el viento
y levitan mis pensamientos cuando no pienso,
dónde van a dormir las sombras por la noche
y a encontrarse los sueños de los despiertos,
dónde van los besos que se pierden en el tiempo
y el amor cuando se separan los amantes?,
a los lagos donde bailan los angeles
donde no hay camino sin caminante
OÙ VONT-ILS ?
Où vont-ils les mots que le vent emporte,
Où s’envolent mes pensées quand je ne pense plus ?
Là, où vont dormir les ombres durant la nuit,
Là, où se rencontrent les songes des éveillés.
Où vont-ils les baisers qui se perdent dans le temps
Et l'amour, quand les amants se séparent ?
Dans les lacs où dansent les anges,
Là, où il n’y a pas de chemin sans voyageurs.
08:26 Publié dans Europe, livre et littérature, Loisirs et Culture | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : poète, poème, poésie, poesia, andalou, andalousie, espagne, europe
19/03/2011
Poètes d'Europe - Sabahudin H adzialic (Bosnie et Herzegovine)
Sabahudin Hadzialic est poète, écrivain et journaliste indépendant
Il est membre de l'Association des écrivains de Bosnie et Herzégovine et de l’Association des journalistes de Bosnie et Herzégovine
Vous trouverez une biographie et une bibliographie complète sur son site :
http://sabihadzi.weebly.com
Sabahudin Hadzialic is a poet, a writer and a freelance journalist
He is a member of the Association of writers of BiH, and Journalist association of BiH
More details about his biography and bibliography at :
http://sabihadzi.weebly.com
08:29 Publié dans Europe, livre et littérature, Loisirs et Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, poète, poésie, bosnie, herzegovine, sarajevo
12/03/2011
Poètes d'Europe - Daniel Martini (Danemark)
Daniel Martini est né en 1984. Il a grandi à Copenhague. Martini a étudié la philosophie à University College London. Il écrit de la poésie et des nouvelles en anglais et en danois. Ses poèmes ont été traduits en français par Athanase Vantchev de Thracy.
Actuellement, Daniel Martini travaille sur son premier recueil de nouvelles et sur une anthologie.
Il vit à Londres.
Son site web est http://www.danielmartini.com
Daniel Martini [b. 1984], raised in Copenhagen, studied philosophy at University College London, and is a writer of English and Danish poetry and short stories. His work has also been translated to French by Athanase Vantchev de Thracy.
Daniel is currently completing his first collections of short stories and poetry.
He resides in London.
Web siye: http://www.danielmartini.com
09:00 Publié dans Europe, livre et littérature, Loisirs et Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poète, poème, poésie, danemark, europe
05/03/2011
Poètes d'Europe - Giuseppe Napolitano (Italie)
Giuseppe Napolitano, né à Minturno,1949, poète et essayiste, vit à Formia. Maîtrise de Lettres de l’Université de Rome avec une thèse sur le Théâtre surréaliste français, il a enseigné 33 ans dans les écoles supérieures. Il a de nombreuses publications à son actif : Moments (1970, Dans la trace (1978) anthologie de la décennie 1967 -77, Masque (1978) prix Maison Hirta, Le jardin d'Aphrodite (1984) traduction de poètes lyriques grecs, Livre d'amour de Catulle (1986, si tu projette un peu d'hier dans l'avenir (1989) anthologie de la décennie 1978-87, qui a obtenu les prix: "Anthos" Isernia et "Saint Valentino" Terni, Haiku (1990, E poi... / Et puis (1991) bilingue Italo-français, Le conte du bon viellard et de la belle fille (1991) essai sur les contes de Svevo, Avec une fille qui demeure ici (1993), créature (1993, prix "A. Gatto"), Horace. Mesure de vie (1993, tr.), Poésie / non poésie (1993) prix "Portico di Onofrio", Cendre. Nicola Napolitano soumis au jugement des lecteurs (1994) essais, Gaeta. 17 cartes (1996, avec des dessins de M. Magliozzi), Paole de paroles (1998) prix "Circe" Sabaudia, Refrain des apparences / Refren d'aparente (1998) bilingue italo-roumain, Coeur de sable (1998, prix "Fiera vesuviana" Saint Gennaro Vesuviano), Gaeta, hier et aujourd'hui (1998), Sans remède / Sin remedio (2000, bilingue italo-espagnol), Nos années s’en vont dans un soupir / Our Years Vanish as au Sigh (2000, trente poésies de John Deane), Équilibre variable / Équilibrio variable (2000, bilingue italo-espagnol), Pas, pensées de poésie (2001), Passages, cinq petits livres (2002, prix "Laurentum", Rome), Sextines de Campodimele / Sestine de Campodimele (2002) tr. de l'original de Nicole Drano Stamberg, Avec toi je suis encore né (2003, 25 variations pour ma fille Gabrielle), Au bord du temps (2005), Vita scoperta nel dire / Vie à travers la parole (2005, bilingue italo français), Temps littéraire (2006). Il a fondé sa maison d'édition "la pièce du poète" où il a publié ses textes (La pitié de la parole, Le train des poètes, Le temps retrouvé. Poésies de l'adolescence), et d'autres auteurs: G. Drano, S. Cervone, N. Napolitano, C. Vitale, E Burgos, I. Di Ianni. Il a été traduit en espagnol, français, roumain, allemand, anglais, grec, espéranto.
(Minturno 1949), poeta e saggista, vive a Formia. Laureato in Lettere a Roma con una tesi sul Teatro surrealista francese, ha insegnato per 33 anni nelle scuole superiori. Ha diverse pubblicazioni al suo attivo: Momenti (1970), Dentro l'orma (1978, antologia del decennio 1967-77), Maschera (1978, premio Casa Hirta), Il giardino di Afrodite (1984, tr. di lirici greci), Libro d'amore di Catullo (1986), Se rincorri un po' di ieri nel domani (1989, antologia del decennio 1978-87, che ha ottenuto i premi: "Anthos" Isernia e "San Valentino" Terni), Haiku (1990), E poi... / Et puis (1991, con tr. in francese), La novella del buon vecchio e della bella fanciulla (1991, saggio sulle novelle di Svevo), Insieme a una ragazza che ci stia (1993), Creatura (1993, premio "A. Gatto"), Orazio. Misura di vita (1993, tr.), Poesia / non poesia (1993, premio "Portico di Onofrio"), Cenere. Nicola Napolitano nel giudizio dei lettori (1994, saggi), Gaeta. 17 cartoline (1996, con disegni di M. Magliozzi), Parola di parole (1998, premio "Circe" Sabaudia), Ritornello di apparenze / Refren de aparente (1998, con tr. in rumeno), Cuore di sabbia (1998, premio "Fiera vesuviana" San Gennaro Vesuviano), Gaeta, ieri e oggi (1998), Partita (1999), Senza rimedio / Sin remedio (2000, con tr. in spagnolo), I nostri anni via in un sospiro / Our Years Vanish as a Sigh (2000, trenta poesie di John Deane), Equilibrio variabile / Equilibrio variable (2000, con tr. in spagnolo), Passi, pensieri di poesia (2001), Passaggi, cinque piccoli libri (2002, premio "Laurentum", Roma), Sextines de Campodimele / Sestine di Campodimele (2002, tr. dall'originale di Nicole Drano Stamberg), Insieme a te io sono nato ancora (2003, 25 variazioni per la figlia Gabriella), Alla riva del tempo (2005), Vita scoperta nel dire / Vie à travers la parole (2005, tr. in francese), Tempo letterario (2006). Ha fondato una propria etichetta editoriale “la stanza del poeta” nella quale pubblica testi suoi (La pietà del dire, Il treno dei poeti, Il tempo ritrovato. Poesie dell’adolescenza) e di altri autori: G. Drano, S. Cervone, N. Napolitano, C. Vitale, E Burgos, I. Di Ianni. È stato tradotto in spagnolo, francese, rumeno, tedesco, inglese, greco, esperanto.
Traduction de l’Italien par Athanase Vantchev de Thracy et Véronique Lengrand
Par hasard
j’ai peur d’ouvrir la porte :
tant et tant de mots m’attendent là, dehors,
et comme par hasard, ils m’ont retrouvé
le sort et Pirandello avaient décidé pour moi
il est donc bien inutile de me cacher
et Valéry continue à être fidèle à sa foi.
Traduction : Véronique Lengrand
Per caso
Ho paura di aprire la porta:
quante parole mi aspettano lì fuori
e per caso mi hanno trovato
la sorte e Pirandello hanno deciso
che inutile è nascondersi
e Valéry sostiene la sua fede
PARCE QUE DEMAIN NE SAIT RIEN DU LENDEMAIN
À mon frère in memoriam
how many years - combien de temps encore
Continuerai-je à me reprocher d’avoir grandi moins vite
que j’aurai dû pour être appelé
un homme : si c’est cela être un homme.
combien de façons il y a pour l’être
et pour se l’entendre dire - mais n’est-il pas plus important encore
de rester parmi les hommes
confiant dans la voie que tu as choisie - peut-être
en marchant à reculons
jusqu'à rejoindre (hic optime manebimus),
le lieu où le jardin de cerisiers est toujours en fleur.
l’eden immérité, retrouvé,
finalement, l’important est au moins de reconnaître,
un instant avant de te tromper,
que c’est une faute incroyable de croire
pouvoir impunément se mesurer
avec la genèse d'un nouvel idéal –
mais tu adaptes au rythme du vent
tes pas et tu n’es qu’une voix des nuages en larmes.
Perché domani non sappia di domani
A mio fratello in memoriam
how many years – quanto ancora
starò a rimproverarmi per essere cresciuto
meno di come avrei dovuto per essere
detto un uomo: se questo è un uomo –
quanti modi ci sono per esserlo e per
sentirselo dire – ma importante ancora
di più è rimanere tra gli uomini
confidando in una traccia – magari
camminando a ritroso dentro l’orma
fino a giungere (hic optime manebimus)
dove il giardino dei ciliegi è sempre in fiore
immeritato eden ritrovato
del quale infine riconoscere almeno
un momento prima di sbagliare
quale errore incredibile sia credere
di potersi impunemente misurare
con la genesi di un nuovo ideale –
ma tu calchi nel vento i tuoi passi
e sei voce di nuvole in pianto
(2009)
A la santé de soi-même
Je voudrais parler de la relation du poète à la poésie et à la forme dans laquelle il enferme et propose son expérience de la vie, expérience qui devient, grâce à lui, une parole à communiquer. Je voudrais soutenir la thèse selon laquelle pour le poète, le masque est un miroir, mais pas celui vers lequel chaque matin tout le monde se précipite pour se regarder avant de se laver la figure : le miroir du poète est sa poésie, dans laquelle il projette son propre masque. Les autres peuvent y lire les particularités de leurs masques, des divers masques que la vie impose à tous. Mais il arrive des choses ces derniers temps, même très récemment, qui nous enlèvent tout désire de plaisanter : il y a des gens qui jouent au carnaval tout le long de l’année, prenant à leur gré des masques de tous genres qui ne font ni rire ni avoir honte et qui ne permettent pas non plus de se regarder honnêtement dans sa glace. Désormais, on fait un usage inconsidéré de la parole. On peut dire aujourd’hui une chose et demain son contraire, sans avoir de compte à rendre. Ici, on n’est plus derrière le masque ! Ici, nous ne contrôlons pas notre visage : chacun improvise son histoire et espère être applaudi, même si personne ne paie pour le spectacle. Le public a tout compris. Quelle belle farce que la vie !
Et le poète, qui a toujours porté un masque en se regardant dans sa poésie, afin que d’autres à leur tour puissent s’y regarder et y trouver les clés qui ouvrent les portes sur des expériences existentielles différentes que la sienne, quel rôle peut-il jouer aujourd’hui, si ce n’est de rendre la parole responsable, même si cela devait le priver lui-même, en premier, du pouvoir de jouer à se cacher derrières ses mots, même si cela le menait à écrire une poésie trop claire, limitée au strict sens premier ? Il en résulte que les choses que l’on dit, plus encore que la façon dont on les dit, doivent être honnêtes. Alors seulement le poète peut témoigner à sa manière de ses rapports avec la vie. Il peut ainsi montrer comment il se parle en se regardant en toute conscience dans la glace, et donner des indications sur la façon dont nous pouvons nous interroger et chercher ce « soi » qui nous habite et nous anime. Enfin, c’est de la sorte qu’on pourrait trinquer avec son « soi » saisi dans le miroir à la santé d’une commune passion pour la vie.
UN BRINDISI CON SE STESSO
Vorrei parlare del rapporto del poeta con la poesia, con la forma in cui egli conserva (e attingendo dalla quale poi propone) l’esperienza della vita che diventa per lui parola da comunicare. E vorrei partire dall’assunto che per il poeta la maschera è lo specchio, ma non lo specchio in cui tutti la mattina andiamo a guardarci per lavarci la faccia: lo specchio del poeta è la sua poesia, in cui egli proietta la propria perché altri vi leggano la loro maschera, le varie maschere che la vita ci impone. Ma stanno succedendo cose, in questi ultimi tempi, e ne sono successe in tempi recenti, che fanno davvero passare la voglia di scherzare: c’è gente che finge carnevale tutto l’anno, indossando a suo piacere maschere di ogni genere, delle quali riesce a non ridere, e a non vergognarsi nemmeno, nemmeno guardandosi onestamente allo specchio. Si fa ormai – a vari livelli – un uso irresponsabile della parola, nel senso che si può dire oggi quel che si vuole e domani si può negarlo, senza doverne rendere conto… Altro che maschera! non c’è controllo sulla nostra faccia: ciascuno recita a soggetto, improvvisa e spera nell’applauso, anche se nessuno più paga il biglietto poiché dal pubblico hanno capito tutto: che bella carnevalata, la vita! E il poeta, che si è sempre mascherato specchiandosi nella sua poesia, perché altri a sua volta vi si potesse specchiare, e leggervi le chiavi di apertura per una diversa esperienza esistenziale, che ruolo può avere oggi se non quello di responsabilizzare l’uso della parola? anche se questo dovesse costare prima di tutti a lui stesso il potere di giocare a nascondersi dietro le sue parole… anche se dovesse significare una poesia troppo chiara, scontata nei significati… Occorre però che siano oneste le cose da dire, più ancora che il modo in cui le si dice. Infine il poeta può testimoniare un suo modo di relazionarsi con l’esistenza, può esprimere con le sue parole una maniera di parlarsi allo specchio, in coscienza, può dare indicazioni su come ci si può interrogare in cerca del sé che ci abita e ci anima dentro… infine si potrebbe brindare con il se stesso scoperto nello specchio, in nome della comune passione per la vita!
PAR HASARD
À Renzo et à tous ceux qui ont la foi
Je me suis mis déjà plusieurs fois en croix
Pour avoir voulu croire encore à la vie
A celle, dis-je, que j’ai eue par hasard
et qu’en vérité, je n’ai su en rien mériter
cependant, je me prépare à choisir les mots
de circonstance là où le besoin le requiert
je ne sais pas lesquels de ces mots je saurais prononcer
où auxquels je dois encore faire confiance
tu m’as arraché à la croix,
en m'accompagnant un petit bout de chemin.
Au cas où, à l'avenir, pareil à un navire qui a perdu sa coque en bois,
je sois contraint à naviguer à vue.
IN AVVENTURA
A Renzo e a tutti quelli che hanno fede
Mi sono già più volte messo in croce
per voler credere ancora nella vita
quella dico avuta in avventura
e poco in verità saputa meritare
pertanto mi preparo a scegliere parole
di circostanza ove il bisogno lo richieda
non so quali saprei di poter dire
a chi ancora da me voglia fiducia
e dalla croce mi tirasse ancora giù
accompagnandomi un pezzetto di strada
se nel futuro ormai disalberato
fossi costretto a navigare a vista
09:00 Publié dans Europe, livre et littérature, Loisirs et Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poète, poème, poésie, poesia, italie, europe